Info : Conduite sous l'influence de l'alcool et de la drogue
L’alcoolémie positive d’un conducteur est présente dans les accidents causant 30,8 % des tués sur la route. Certaines substances psychoactives ou drogues (dont l'alcool) et certains médicaments en particulier les hypnotiques et les tranquillisants notamment les benzodiazépines), influencent le comportement, en ralentissant les réflexes,
en diminuant la vigilance (risque de somnolence) voire en faussant le jugement.
Le cannabis au volant est aussi mis en cause dans l'augmentation des
risques d'accidents mais de manière moindre que l'alcool et avec des
mécanismes différents.
Les tests relatifs aux stupéfiants appliqués aux victimes des accidents sont trop rares pour aboutir à des données statistiques fiables. Conduire après avoir consommé du cannabis multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel. Le risque est multiplié
par 16 en cas de consommation conjointe de cannabis et d’alcool.
La consommation de boissons alcoolisées associée à la conduite entraîne une diminution des réflexes, des troubles de la vision et une perte du contrôle de soi.
Les équivalences entre les différentes boissons sont souvent méconnues. En théorie, chaque verre consommé dans un débit de boissons amène la personne à une alcoolémie de 0,2 à 0,25 g/l. Il y a
autant d’alcool dans une bière que dans un whisky
Le taux d'alcoolémie atteint son maximum une demi heure après la consommation
d'alcool si le sujet est à jeun, une heure si le sujet a eu un repas. Le taux d'élimination est de 0,15g/l par heure. Cette élimination est très variable ( sexe, âge , fatigue, repas, médicaments ...)Rien ne permet d'accélérer cette élimination.
Le risque d'accident augmente avec la consommation d'alcool :
0 g/L ==> x 1 0,5 g/L ==> x 2 0,8 g/L ==> x 10 1,2 g/L ==> x 35
ATTENTION / Des traces de stupéfiant restent détectables plusieurs jours après leur consommation]